Améliorer les connaissances des gens – notamment les jeunes – au sujet de leurs droits légaux et du système de justice

Dès notre naissance, la loi fait partie de notre vie. Conduire une voiture, acheter une maison, faire un testament; chacune de ces actions fait appel à des lois qui régissent nos droits et nos responsabilités. Et, comme pour la plupart des choses dans la vie, plus nous en savons au sujet de quelque chose, plus il est facile de prendre de bonnes décisions et d’éviter que des problèmes ne surviennent ou, à tout le moins, d’éviter qu’ils ne s’aggravent.

L’éducation à la justice améliore les connaissances des gens – notamment les jeunes – au sujet de leurs droits légaux et du système de justice, lesquelles connaissances sont essentielles pour leur permettre de comprendre la démocratie canadienne et d’y participer.

LA FONDATION FINANCE L’ÉDUCATION À LA JUSTICE COMME SUIT :

Connaissances juridiques: Le Fidéicommis canadien d'éducation en libertés civiles utilise diverses ressources, notamment des affaires juridiques, des reportages et des livres d'enfants, pour donner des ateliers qui amènent les élèves du primaire et du secondaire à faire preuve d'esprit critique et à engager un débat respectueux sur les droits et libertés de la personne.

Perfectionnement professionnel: Les instituts du droit du Réseau ontarien d'éducation juridique permettent aux enseignants de participer à des présentations et des discussions avec des juges, des avocats, des universitaires et des activistes communautaires au sujet de questions juridiques du jour afin d'améliorer l'enseignement en classe et l'apprentissage.

Notre contribution

115 séances de formation, 4 185 jeunes et adultes formés

Thomas Milne

Voir les gens derrière le système de justice

« Les avocats sont aussi des gens. Comme tous les professionnels du droit, ils ont des rôles précis à jouer dans la société et dans le système de justice. » Voilà ce que Thomas Milne a aidé un groupe d’élèves de septième et huitième années à comprendre.

Thomas est un avocat salarié chez Nahwegahbow Corbiere Genoodmagejig Barristers & Solicitors. Il est aussi le coordonnateur de programmes bénévole de Oser rêver (Dare to Dream) pour l’école élémentaire Mnjikaning kendaaswin à Rama, en Ontario.

Oser rêver, un programme d’Egaliser, offre une éducation et une sensibilisation à la justice aux jeunes des collectivités des Premières Nations, Métis et Inuit. Grâce à des collaborations avec les dirigeants autochtones, la communauté juridique et des organismes sans but lucratif, Oser rêver aide les jeunes à mieux comprendre le système de justice et les professions juridiques, à développer un esprit critique et des compétences en leadership et à croire en leur propre capacité de réussite.

Oser rêver a vu le jour à Toronto en 2012, avec 25 étudiants et 10 bénévoles. Aujourd’hui, le programme est offert dans neuf écoles situées en milieu urbain et dans les réserves de trois provinces et compte environ 250 étudiants et 90 professionnels du droit et étudiants bénévoles. La Fondation du droit de l’Ontario fournit des fonds à Oser rêver depuis 2014.

Des avocats, ainsi que des parajuristes, agents de police, travailleurs sociaux et aînés, ont aidé Thomas à guider les élèves dans des scénarios, un cercle de sentence simulé et un procès simulé. Il y a aussi eu une excursion scolaire impromptue et un visiteur en classe que les jeunes et moins jeunes ont beaucoup appréciés.

Un juge de la Cour fédérale, l’honorable Leonard S. Mandamin, s’est rendu dans la Première Nation de Rama afin de recevoir des témoignages d’aînés pour une affaire qu’il présidait. Les élèves ont pu observer le juge Mandamin recevoir les témoignages d’aînés. Par la suite, le juge Mandamin a présenté tous les avocats et les membres du personnel du tribunal ayant participé à l’audience. Il a tenu une séance de questions et réponses avec les élèves dans la salle d’audience et, par après, dans leur salle de classe.

« La rencontre avec le juge Mandamin a été un moment très spécial », a déclaré Thomas. «  Il est Anishnawbe et parle l’anishnaabemowin, de sorte qu’il a expliqué plusieurs concepts juridiques autochtones aux élèves en anishnaabemowin. Il a donné une superbe présentation au sujet de l’exercice du droit et il a attiré une assez grosse foule à l’école. »

Par coïncidence, Thomas et le juge Mandamin sont tous les deux originaires de l’île Manitoulin (Mnidoo Mnising). Thomas a grandi à Little Current (Webejiwong en anishnaabemowin), tandis que le juge Mandamin est originaire de Wikwemikong; toutefois, les deux sont membres des Wikwemikong. Thomas et le juge Mandamin ont pu s’identifier aux élèves, mais plus important encore, les élèves ont pu s’identifier à eux.

« Un des élèves veut maintenant faire des études de droit », a déclaré Thomas. « Je crois que les enfants ont toujours compris qu’il s’agissait d’un choix de carrière, mais je pense qu’au fur et à mesure que l’on grandit, on commence à voir le monde un peu différemment; on commence à voir des limites et des obstacles. J’espère qu’avec l’expérience que nous leur avons donnée, ils pourront surmonter ces limites et obstacles. Les élèves ont pu constater que les bénévoles étaient autrefois dans leurs souliers, même le juge qui travaille maintenant au sein d’un des plus hauts tribunaux du Canada. »

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